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Le rôle du rôle sur scène

Eux Impro-Vignette
Temps de lecture : 12 minutes

Entretien avec Timothée Ansieau, comédien.Timothee Ansieau - Eux Impro-Entretien
Le potentiel éducatif du théâtre.

Timothée Ansieau, comédien, auteur, utilise le théâtre pour favoriser le dialogue par le jeu sur scène et la mise en situation des comportements humains. Avec sa troupe d’impro “Eux” et la société “Effet Théâtre”, il joue  au sein des écoles et des entreprises, permettant aux jeunes et aux salariés d’aborder et de réfléchir sur des sujets qui les concernent.

Le théâtre peut-il être vecteur de changement et de progression ?

Bonjour Timothée,
Bonjour Laure,

PLB : Brièvement, quel est votre parcours ?

T.A. : Depuis longtemps j’aime le théâtre et le pratiquais comme activité. J’ai fait une école de commerce pendant laquelle j’ai continué le théâtre, et je me suis rendu compte que c’était vraiment important pour moi. A la fin de mon école, j’ai travaillé pendant 1 an pour l’entreprise « Théâtre à la carte » qui vend du théâtre en entreprise. Ce CDD de développement commercial a finalement abouti sur 3 opportunités théâtrales. Je me suis inscrit aux cours Florent pendant 2 ans, j’ai rejoint la troupe d’impro « Eux » et aujourd’hui, j’en vis pleinement.

PLB : En somme, vous vous êtes « réorienté » ?

T.A. : J’ai suivi ma passion et le fait d’avoir fait une école de commerce m’apporte beaucoup.

Une vision pragmatique des choses, penser objectif, délais, gestion de groupe aussi, les démarches commerciales évidemment, le fait de savoir quelles sont mes forces, quelles sont mes faiblesses m’éclaire pour prendre mes décisions.

PLB : Comment « vivez-vous » du théâtre ?

T.A. : Aujourd’hui je vis en faisant du théâtre au sein de l’école et au sein de l’entreprise ; on utilise le théâtre comme un outil pour sensibiliser et former sur des sujets de société.
Si on veut parler de la peur à l’école, par exemple, une pièce de théâtre sur ce sujet est plus bénéfique qu’un long discours.

La représentation des situations humaines et la force de la catharsisTimothée Ansieau au theatre-catharsis

PLB : Comment ça se passe ? Vous représentez une pièce et les jeunes sont spectateurs ou vous les faites participer ?

T.A. : Tout est possible. La plupart du temps, ils sont spectateurs (pièce de 45 mn). Ensuite, on se tourne vers eux pour échanger ; on utilise leurs réactions qu’on joue devant eux. On les module et réadapte selon leurs réactions (« stop & go »).
Par exemple, si je joue un père qui rentre ds la chambre de son enfant, « STOP » : j’arrête et leur demande : « quoi, qu’est-ce qui se passe ? » « T’as pas frappé ! » me disent-ils. Ok, je frappe, je continue, s’ils ne m’interrompent pas, je continue.

PLB : Cette prise de recul leur permet donc de prendre conscience de ce que peut induire un comportement, une attitude ?

T.A. : Oui. Sans que ce soit moralisateur, ou critique. C’est la grande force du théâtre, ce qu’on appelle l’identification. ; Je vais m’identifier sans le prendre pour – ou contre- moi. Le spectateur est donc impliqué avec ce qu’il se passe sur scène. Un parent spectateur peut penser « oui, ce père excédé en parlant des notes à son enfant, j’ai déjà fait ça, je connais cette situation… » il ne se sentira pas « visé » pour autant.

C’est ce qu’Aristote appellait la catharsis. Depuis tout temps le théâtre joue ce rôle de transfert, de catharsis. On faisait d’énormes tragédies où on allait tuer sa mère, son père, et la terre entière ! ça servait de défouloir et, en regardant, on avait moins envie de tuer ses parents !….

PLB : Pour ce coté intégrateur du théâtre, il faut donc que les sujets concernent fortement votre public. Quand vous jouez dans les écoles, vous avez des thèmes prédéfinis ou vous vous adaptez à la demande ?

T.A. : Ça dépend. On a une liste de spectacles et on peut aussi répondre à des demandes spécifiques.

Les sujets abordés génèrent souvent des débats. La dernière fois, on jouait l’élève qui allait voir sa prof pour lui dire que quelqu’un dans sa classe se faisait racketter. On soulève donc le débat : dire ou pas dire ? A la fois, il faut le faire ; c’est sa copine, elle se fait racketter, donc il faut le dire à la prof. Et à la fois aussi, on le sait tous, c’est une balance, le mec…. Y’a pas forcément de solution. En tout cas, moi je ne la porte pas. Mais on en parle librement, chacun s’écoute.  La pièce parle aussi de cette souffrance : « lui il a balancé, comment il va se faire voir après par ses copains,,, »

PLB : Vous levez le tabou ?

T.A. : Oui. Je pense que le dialogue, s’exprimer, est important. Ce n’est pas toujours nécessaire d’apporter une réponse, ce n’est pas notre rôle. Personnellement, je ne sais pas ce qu’il faut faire, y’a pas qu’une vérité, mais c’est bien d’en parler. On échange sur ce que les uns et les autres peuvent ressentir, sur les comportements possibles,,,

Ça permet une prise de conscience, un éveil.

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PLB : Cette prise de conscience  peut donner plus de liberté à chacun pour agir, en fonction de ce qui est important pour lui ?

T.A. : De là à passer à l’action, je ne sais pas. Je ne les suis pas. Je pense qu’assister à tel ou tel débat leur permet une prise de conscience, et qu’elle est forcément aidante. Maintenant, je pense que c’est une pierre à l’édifice. Après peut-être qu’il faudra passer par la pratique du théâtre, ou d’autres formes artistiques, ou un travail plus personnel… Passer naturellement à l’action, ça dépendra des individus. Pour aller plus loin, il faut sans doute multiplier les différentes approches, continuer un travail sur soi. Ce que vous faites, par exemple, c’est super ! Il y a une grande demande chez les jeunes de se découvrir, de comprendre…

Comment libérer le poids de l’autocensure ?

PLB : Constatez-vous une récurrence, un état récurrent, lors de vos prestations devant les jeunes ?

T.A. : Lors des ateliers (2h/jour sur 1 semaine), on va faire un travail plus approfondi. Là on constate des choses, oui. On travaille sur des thématiques particulières. Par exemple, avant on travaillait sur la problématique de « la violence à l’école », maintenant on l’aborde sous l’angle du « bien-être à l’école ». ça revient un peu au même mais tourné plus positivement. Et ça génère d’autres attitudes, nettement moins de « clash », de règlements de compte.

Le point que l’on constate à chaque fois c’est l’autocensure. Autant chez les jeunes que chez les adultes. Cette injonction que chacun se fait dans sa tête « il faut que j’ai une bonne idée ! il faut que je dise des choses intéressantes ! que je sois drôle !» Et ça, ça casse la spontanéité ! Mais ça vient de loin ! C’est un processus appris. Déjà à l’école il faut qu’on lève le doigt avant d’intervenir, donc si je lève le doigt il faut que je dise quelque chose d’intéressant parce que toute la classe va l’entendre, et puis toutes ces petites phrases « ne parle pas pour ne rien dire » « tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler », etc.
En gros, et ce qui est assez général, c’est la peur.

Même si elle est différente, que ce soit chez les ados ou chez les adultes, la peur est très présente. Peur de l’autre, peur de soi, elle est plus frontale chez les ados parce que empreinte de cette énergie fougueuse et spécifique de la jeunesse, mais on retrouve la même, plus « civilisée » chez les adultes. Cette dépendance au « ce qui se fait » ou « ce qui se fait pas » traduit un réel manque de confiance en soi. Ce défaut d’assertivité est très pénalisant, ce refus de se différencier, ce lissage de la pensée, laisse peu de place à la créativité.

Chez les adultes, on verra beaucoup plus la peur de l’inconnu. Elle se traduit par un refus de l’action. L’adulte a besoin de contrôler ; faut que je contrôle mon espace, mon univers, les idées, l’autre. Il va faire des gestes qui le protègent, les 2 bras en avant « attends tends tends là ! qu’est-ce qui s’passe ? », très inquiet.

PLB : Le théatre, classique ou impro, associe langage du corps et langage verbal. Ce travail sur la diction, la respiration, la communication, l’expression peut-il aider un ado à prendre confiance en lui, à s’affirmer plus justement ?

T.A. : Nous en tant que prof, notre travail est de libérer la spontanéité. Tes idées, elles sont là, tu les as et la première qui vient c’est la bonne. On n’a pas de jugement de valeurs à avoir par rapport à ces idées. C’est déjà plus confortable pour eux !potentiel educatif du theatre

En fait, moi je m’intéresse très peu au fond de l’histoire, de leur histoire, mais davantage au processus. Dans le processus de création, on voit si les gens sont à l’aise, bienheureux, bienveillants, ou pas. Et là on voit tous les problèmes d’appartenance, de censure, le poids de l’éducation, la nécessité de réussir,,, On le voit énormément car sur un travail de création on est beaucoup plus sur « ok, retirer la censure, être spontané, se lâcher, libérer l’imagination,,, » et là on voit que c’est dur ! Tous ces trucs là ne sont pas du tout appris à l’école et c’est très difficile dans un groupe d’ados. Ils s’obligent beaucoup, se disent qu’il faut être drôle ou intéressant. Ils sont très dépendants du regard, de l’opinion des autres. Ils ont déjà des étiquettes très fortes, qu’on repère vite : les « grandes gueules » qui osent, ceux qui parlent pas, et ceux qui sont entre les deux, qu’aimeraient bien être copains des grandes gueules mais qui savent pas comment s’y prendre. Ce manque de confiance se lit évidemment dans une gestuelle, un corps guindé, une voix hésitante,,, Ça on le voit, et ça fait partie des difficultés du travail avec les ados, parce que c’est déjà des schémas, plaf, hyper forts. Ils sont déjà embarqués quoi ! Et casser ces schémas, c’est très difficile,
Le théâtre enlève ces peurs.

La bienveillance au coeur des échanges pour réussir

PLB : Comment vous faites ?

T.A. : On n’y arrive pas tout le temps ! Déjà, l’essentiel, c’est que tout le monde s’amuse ! Ensuite, le processus d’impro ou de théâtre nécessite en soi la bienveillance. C’est à dire, « on va essayer d’être bien, d’être sympa tous ensemble pour faire un truc chouette ». Et c’est obligé. On place donc cette bienveillance au centre et au début du processus, au cœur des échanges.

PLB : Et ça ils l’entendent bien ?

Oui. Très bien, même. Par exemple, si on travaille sur les coups, ou une claque, ils comprennent vite qu’on ne peut pas donner une vraie claque. ça fait mal! Mais pour que cette claque soit crédible, il faut que les deux partenaires la travaillent ensemble. Au niveau du mouvement, du bruit, du cri, la correspondance entre l’émetteur et le récepteur est la clé de la réussite. Il faut donc le faire ensemble, main dans la main

PLB : C’est le travail de technique théatrâle qui abroge le rapport dominant/dominé ?

T.A. : Exactement. C’est comme ça qu’on peut partir d’un geste violent et le dépasser par une complicité, par exemple. Une envie de réussir partagée. Ils sont à deux pour réaliser un geste technique, et les responsabilités sont partagées.

Tout le théâtre repose là-dessus, sur les rapports qu’on a entre nous en tant qu’individu, sur le fait d’être ensemble. Si l’autre n’est pas bien, s’il a mal, on peut pas s’en sortir. Cette bienveillance est donc fondamentale.

Maintenant, est-ce qu’ils comprennent après ce travail qu’une claque, qu’un coup est très violent, je ne sais pas. L’insulte, en tout cas, oui ! Ils ont du mal à la dire sur scène et prennent donc conscience de cette violence verbale. Sur scène, ça se voit quoi ! D’autant plus qu’on instaure une distance physique et une diction posée. Et là, qu’ils soient spectateurs ou acteurs, on se dit « waouh ! c’est hyper violent de la (le) traiter comme ça ! »

PLB : Et ça vous arrive d’avoir des découvertes, que eux mêmes se découvrent autre que leur image ?

T.A. : Ça arrive ! Quand on arrive à créer un cadre où ils s’amusent, ils sont là, tous plein d’idées et ça fourmille ! Quand ils se sentent à l’aise, ils ont envie de créer des trucs ! Ils prennent confiance et cette bienveillance établie dès le départ leur permet d’aller au-delà des apparences, de casser les shémas. Une fois que c’est parti, ça va très très vite, ils se renvoient la balle très rapidement. Enthousiastes, impliqués, ils découvrent qu’ils sont capables, qu’ils peuvent s’affranchir du regard des autres et créer de belles choses.

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©Eux Impro

PLB : Pour les aider à se penser au-delà de leurs shémas scolaires, familiaux, sociaux, pensez-vous que l’impro est plus adaptée à l’énergie des jeunes, à leur monde, que le théâtre, peut-être plus académique ? il demande en tout cas d’apprendre son texte, ce qui peut paraître plus rébarbatif, déjà….

T.A. : Oh ! je dirais que tout dépend de la pédagogie, qu’on peut tout faire avec tout, en quelque sorte… On peut faire de l’impro de manière très sclérosée comme rendre une pièce très ludique et spontanée ! Si le but est de libérer l’individu en étant moins attaché au résultat, on peut faire ce qu’on veut. Bon, pour les ados, au niveau du théâtre faut y aller avec parcimonie ; y’a des classiques, j’pense pas que ce soit une bonne idée. Certains oui, certains non. Je pense que les alexandrins, mettons, ça sert à rien. C’est technique, c’est très beau, mais bon !… Cela dit, il y’a aussi des pièces de Shakespeare, avec de bonnes traductions, qui seront très adaptées à l’adolescence ! Roméo et Juliette, c’est assez universel ! ça existe, des gangs dans deux cités ! Entre les Epinettes et les Pyramides  à Evry, faut pas se balader le soir dans un autre quartier que le sien et c’est évident qu’il doit y avoir des histoires d’amour d’un quartier à l’autre.

Cela dit, c’est vrai que le théâtre demande d’apprendre son texte…

Le “jeu” sur scène, un “je” qui s’aime ?

PLB : Timothée, une interprétation porte-t-elle toujours la trace d’un questionnement personnel ? Pensez vous que le jeu sur scène peut conduire à une prise de recul utile à la réalisation de son identité ?

T.A. : Pour moi, le premier lien avec l’identité est le rapport au corps.

Je crois, selon mon expérience de comédien, qu’on le veuille ou non, que notre manière de réagir par rapport à une phrase ou un texte, c’est une manière qu’on aurait nous, notre personne, de réagir. Si je dois dire « va chercher de l’eau dans la cuisine », que je le dise de manière énervée, calme, sèche ou autre ce sera toujours de ma manière, avec mon timbre de voix, ma gestuelle, mes regards,etc.

Timothée Ansieau sur scène-théâtre et identitéEt puisque le théâtre c’est des relations, donc des gens qui se déçoivent, qui s’aiment, qui se trahissent, notre manière de le faire et de le dire, même si elle peut être modifiée, répond à des réactions qu’on aurait eu nous mêmes dans la vie. Ça on le voit, et on le garde. Ça nous appartient, c’est une partie de nous, et c’est ce qui donnera la particularité de notre interprétation. Si par exemple, un interprète est de nature pudique, sa manière de dire « tu m’as déçu » ou « je t’aime » portera cette pudeur. Même si elle doit jouer Octave ! On dit souvent « au théâtre, il faut assumer ses particularités » . C’est notre manière d’être, c’est ce qui nous donnera du style. C’est notre carte d’identité intérieure. Je sais que moi, par exemple, j’ai un coté brouillon, un peu tout feu tout flamme ; j’aurai toujours un peu ce coté brouillon, même si je dois jouer un mec droit.

Plus je cherche comment jouer un rôle, plus je cherche comment je réagirais, moi. C’est mon « interprétation » du personnage qui n’appartient qu’à moi. Et cela empêche de se dissoudre dans différents personnages. Jouvet disait : ” Il y a une hérédité de nous à nous-mêmes.”

PLB : A propos de peurs, la peur de parler en public ? Un peu, beaucoup, à la folie ?

T.A. : (Rires) Bien sûr ! Dans le fond, on a tous besoin d’être aimé… Donc, faut que ce soit bien, quoi ! tout le monde nous regarde, ça donne un sacré trac !

La créativité otage de la performance

PLB : Solliciter la créativité des jeunes ne semble pas faire partie des attentes que la majeure partie des gens place en l’école, à part peut-être encore en maternelle… Qu’en pensez-vous ?

T.A. : Je ne cTimothée Ansieau-penseuronnais pas très bien l’éducation nationale, mais c’est un système qui me semble porté sur la performance, une obligation de résultats. On ne peut pas faire des choses artistiques avec juste la notion de performance. Tout ce qui est artistique demande d’abord de la recherche. Chercher son identité, comment moi je vais m’exprimer à travers ça, et pouvoir faire des faux pas. C’est important, ça. Y’a pas de découverte sans faux pas. Cela demande un changement de mentalité. La plupart des parents ne souhaitent pas que leur enfant devienne comédien… et ils trouvent sympa de sortir au théâtre !

PLB : C’est peut-être là une ouverture possible pour notre système ; dans notre société hyper pragmatique, commencer par accepter que la créativité puisse avoir un coté « pratique », « utile », dans tous les domaines ! Ce changement de statut permettrait de lui délivrer un « potentiel économique », donc de l’apprendre… Cette nécessité de recherche, cette importance de la découverte, cette utilité des « faux pas », la pensez-vous comme une clé éducative ?

T.A. : On parle de plus en plus des différents types d’intelligence, beaucoup de l’intelligence émotionnelle ; c’est quelque chose qu’il faut apprendre à l’école. A travers différentes choses. Maintenant que la notion de savoir a bougé (J’ai toutes les infos, maintenant, donc le prof d’histoire, il va pas m’apprendre la seconde guerre mondiale alors que je peux la taper sur google) toutes les activités artistiques ont une place. C’est une histoire de mentalité. A partir du moment où on reconnaît la valeur, la dynamique de la créativité dans le monde de l’entreprise, au niveau des responsabilités, des équipes, etc., il faut la promouvoir. Je pense que tous les responsables peuvent dire qu’au moment de leur prise de décisions, eux aussi ils improvisent. Au bout d’un certain temps, ils savent, ils ont la technique, alors ils peuvent se fier à leur intuition, et ils créent. C’est là qu’on peut reconnaître les grands leaders.

MERCI à Timothée !
Retrouvez-le chaque semaine au théâtre de Trévise dans “BIO” avec sa compagnie des EUX :  euximpro.fr

Propos recueillis par Laure de Balincourt.

 Il n’y a rien de plus artistique que d’aimer réellement les gens. Vincent Van Gogh

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